Facundo Cabral
…envers et contre toute promesse à l’effet contraire. Je viens d’ouvrir ma boîte de courriels et au moins trois emails m’annoncent et dénoncent l’assassinat du célèbre chanteur argentin Facundo Cabral, hier matin à Guatemala City où il venait de donner une série de concerts. Je vous épargnerai les détails, ils sont partout dans l’Internet. L’un de ces mails se conclut sur les mots “Guatemala se pinta como un país de salvajes” (librement traduit: nous donnons l’image d’un pays de sauvages). Cela m’attriste profondément que ce pays que j’aime tant soit pétri d’un tel mélange de sereine beauté et de violence, je me sens personnellement concernée, comme si cette violence se reflétait sur moi et que le sentiment de honte qu’elle engendre retombait sur mes épaules comme sur celles de chaque Guatemaltèque.
J’aurais peut-être mieux fait de laisser mon ordi à la maison. Ce sont des thèmes sur lesquels j’aurais préféré réfléchir dans d’autres circonstances.
Je m’étais promis de profiter de ces quelques moments libres pour raconter mon avant-midi au festival d’Hemis et pour décrire les danses, les chants, les costumes, les musiques de cette fête tenue tous les 10 juillet dans le plus beau monastère du Ladakh, mais l’envie m’a passé. Une autre fois peut-être.
Si vous ne connaissez pas Facundo Cabral, vour reconnaîtrez peut-être, en allant sur YouTube, sa plus célèbre chanson “No soy de aqui, ni soy de alla” (http://www.youtube.com/watch?v=5Hq7CkVL4jo).
Entre trois volcans 